gérer le stress |
Après avoir décrocher votre emploi , on vous a donné la responsabilité d’exécuter telle tâche , cependant on se retrouve dans un emploi contraignant , ce qui nous demande d’être calme ,rigoureux mais surtout avoir une bonne intelligence émotionnelle , pour bien réagir dans votre emploi et réussir au travail
Le stress est une composante inévitable de la vie. Il caractérise même la vie professionnelle. Son absence signale un manque de vie. Un niveau sain de stress mobilise les efforts et accroît la performance. Sans douleur, pas de récompense ! Mais un excès de stress constitue un danger pour la santé émotionnelle et physique d'un individu. Le stress peut ainsi paralyser les efforts des salariés et saper la performance.
Une source importante de stress nuisible est la perception d'une perte de contrôle. Cela déclenche désespoir, perte de confiance en soi et baisse de l'estime de soi. Fréquemment, ces sentiments apparaissent
à la suite de comportements inappropriés sur le lieu de travail, que ce soit par les managers, des collègues ou l'entreprise elle-même. Nous nous sentons démoralisés quand nous avons le sentiment que nos supérieurs nous tyrannisent. Nous sommes frustrés par l'incompétence relationnelle des managers – très souvent promus sur la base de leur compétence technique. Nous nous mettons en colère lorsque nous nous sentons trahis par des superviseurs qui ne tiennent pas leurs promesses ou qui présentent nos idées comme les leurs. Notre loyauté s'évanouit lorsque de nouvelles procédures ou des changements de modes de fonctionnement ne tiennent aucun compte de nos émotions, nos aspirations ou nos contributions passées. Nous perdons nos repères lors de traumatismes ou de sursauts de l'économie. Etc.
De telles conditions sont émotionnellement toxiques. Elles contribuent au découragement, tarissent le dévouement intellectuel et émotionnel des salariés et nuisent à leur performance. La toxicité émotionnelle a un impact négatif sur les résultats des entreprises. Lorsque les individus se focalisent sur les sources de douleur émotionnelle, ils ne peuvent fournir l'effort nécessaire pour satisfaire un client ou leur équipe. Les clients ne reviennent pas. Les équipes fonctionnent mal. Les projets échouent. De telles conditions ressortent
de la responsabilité à la fois de l'individu et de l'entreprise. Souvent cependant, les individus ne peuvent
pas se défaire efficacement de leur douleur émotionnelle précisément parce qu'ils sont piégés dans les filets du manque de confiance. Ils se sentent incapables d'agir pour s'aider eux-mêmes. Les dirigeants et l'organisation peuvent les aider. Tous les leaders créent de la douleur – cela fait partie de la fonction, puisque les leaders font sortir les individus de leur zone de confiance. Les bons leaders le savent. Mais ils prennent des mesures pour atténuer la douleur qu'ils causent, ou alors reviennent plus tard pour éponger les effets toxiques de leurs actions. Leur intelligence émotionnelle leur permet de savoir quand des membres de leurs
équipes souffrent et ne peuvent pas donner le meilleur d'eux-mêmes. Ils agissent alors de façon à améliorer
la situation et à permettre à ces salariés de se refocaliser sur leur activité professionnelle. Ils leur
"donnent de l'air" pour qu'ils puissent reprendre leur souffle et réduire leur stress à un niveau gérable. Ils agissent comme amortisseurs pour les protéger des messages empoisonnés et de l'avalanche de
directives venant de la hiérarchie ou d'ailleurs. Ils les aident à sortir de situations potentiellement toxiques. Ils reformulent des situations apparemment inextricables de façon à ce qu'elles puissent être perçues plus positivement. Les organisations peuvent réduire les effets destructeurs des émotions toxiques de trois façons systémiques. Tout d'abord, empêcher les toxines d'entrer . Par exemple en recrutant les salariés pour leur attitude positive autant que pour leurs compétences, en créant un système de récompense équitable et
en formant les managers à bien gérer leurs équipes. Ensuite, intervenir pour retirer les toxines qui sont apparues . En considérant leurs salariés comme un investissement, les organisations s'obligent à les traiter avec attention et respect. Enfin, permettre le retour à un système sain . Pour cela, il faut montrer de la patience lorsque les individus "cicatrisent", développer une culture d'espoir et de soutien et aider chacun
à se focaliser sur la construction d'un ensemble plutôt que sur une partie douloureuse.
Considérer le stress et ses causes sous-jacentes sérieusement et les gérer d'une façon émotionnellement
intelligente est un défi clé du management à notre époque.
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