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mardi 22 mai 2012

Emploi au Maroc : le travail par internet connaît son essor

Maroc Emploi : Les professions crées par Internet

l’internet est aujourd’hui est l’affaire de tout, certains  usages engendrent la multiplication des spécialités. Le système de formation n’est pas encore au point.


Avec l’apparition du web, tout un monde virtuel est né. De nouveaux usages, de nouveaux métiers qui se créent et prennent de l’essor. Quels sont alors les nouveaux types de profils ? Quelles formations faut-il? Quels sont les débouchés? Comment les entreprises recrutent-elles ? Community manager, trafic manager…., il est sûr qu’il y aura une segmentation de plus en plus poussée avec, en fin de compte, des gourous d’internet de plus en plus nombreuses , peut –on gagner notre vie grace à internet , autrement dit peut on décrocher un emploi via Internet
Parmis les emplois crées récemment le community manager qu’on le trouve même au Maroc, il œuvre principalement dans le secteur des high-tech au sein de start-ups où il dépend du département marketing ou produit, est l’un des métiers qui sont en plein essor. Ce spécialiste peut également exercer au sein d’agences de communication spécialisées. De par la sensibilité de la mission, la fonction est le plus souvent attribuée à un communicant ou marketeur du terrain et, parfois, c’est même le dirigeant de l’entreprise.


Dans un domaine plus technique, on peut citer l’expansion du trafic manager. Son rôle ne se limite pas à la simple gestion des clics et des visites (du trafic pur), il est aussi l’interface avec cette communauté. Le trafic manager, qui porte bien souvent aussi le titre de community manager (gestionnaire de communauté), voire de content manager (gestionnaire de contenu), doit avoir une triple compétence pour pouvoir gérer ses actions. Il présente à la fois l’intérêt de la presse spécialisée (qui permet de cibler par centres d’intérêt) et celui du marketing direct (qui permet de personnaliser la relation).
Au Maroc, le trafic manager reste encore généralement un autodidacte qui allie des connaissances techniques (html,css, Javascript, adserver, réseau..) à un certain sens commercial. Il est souvent recruté à un niveau bac + 2 ou plus, mais l’expérience dans une fonction identique est très valorisée par les recruteurs, car il n’existe pour l’instant pas de formation spécifique.

Malgré la spécialisation, la polyvalence est un avantage de plus


Avec le krach d’Internet mobile et de l’e-commerce, ce sont également le webmarketing et le développement informatique qui connaissent les plus forts besoins de recrutement.
Il est en veille permanente sur les nouveaux usages et les dernières tendances mais doit aussi comprendre et analyser les comportements et spécificités de ses cibles. Son affinité avec le web (search marketing, brand content, webanalytics,...) lui permettront d’optimiser ses stratégies digitales.
Côté formations, des cursus spécifiques au web se développent… et même des écoles dédiées ! Mais les parcours restent moins balisés qu’ailleurs. Certains, comme ceux de développeur ou de webdesigner, sont accessibles avec un bac+2 ou bac+3.  Bref, le panorama de métiers évolue continuellement.
Toutefois, quelle que soit la filière choisie, la polyvalence est indispensable. Mais il faut aussi de la passion pour internet et les TIC en général parce que même ceux qui suivent des filières autres que scientifiques ou techniques peuvent exercer dans ces nouveaux domaines.


Enfin, pour les salaires, il est difficile de dresser une grille car tout dépend de la politique des entreprises mais aussi des profils des candidats. «Si le candidat présente une formation pointue d’une grande école étrangère, il est clair que le salaire sera important», souligne le DG d’Adweb Maroc. Grosso modo, il faut compter entre 7 000 et 12 000 DH nets pour un community manager, entre 8 000 et 25 000 DH nets pour un consultant en stratégie et entre 7 000 et 20 000 DH nets pour un trafic manager.

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